Accueillir le changement : sortir de sa zone de confort et activer la neuroplasticité !
On le sait, le changement est partout : parfois subtil, dans nos rides qui s’installent, dans la température qui change, dans les saisons qui passent. Et parfois moins subtil, dans la perte d’un emploi, dans la modification organisationnelle de son entreprise, dans l’évolution de la législation ou de la technologie…ou encore dans des relations qui s’effritent ! Ce que l’on entend moins, c’est combien il est difficile pour l’Humain que nous sommes de provoquer le changement plutôt que le subir, aussi désiré soit-il.
Le changement désigne la remise en cause d’un existant, de manière volontaire ou sous la contrainte. C’est le passage d’un existant connu, plutôt maitrisé, sous contrôle, nommé souvent « zone de confort » vers un futur promis, avec potentiellement une part de risques liée à l’inconnu, la nouveauté, l’apprentissage…
La zone de confort, c’est cet ensemble de contextes, comportements et modes de pensée, positives ou négatives, auxquelles on est habitué et qui constitue une routine, aussi détestable soit-elle. En sortir est difficile...
Mais difficile ne signifie pas impossible. Malgré les apparences, oui, le changement est possible!
D’après « Les Talents cachés de votre cerveau au travail » de Bernard Anselm et Emmanuelle Joseph-Dailly, il existe de nombreux automatismes cérébraux qui nous influencent, la plupart du temps hors du champ de notre conscience. Ils nous poussent à résister aux changements pour nous maintenir dans notre zone de confort.
Voici 3 principaux automatismes :
1. L’économie d’énergie
Le cerveau est une fabuleuse machine mais ô combien paresseuse ! Il évite une dépense d’énergie en préférant le statu quo si l’action ne lui paraît pas indispensable. De plus, les routines lui demandent peu d’énergie et le rassure !
2. La force des habitudes
La neuroplasticité c’est à dire cette capacité de notre cerveau à se transformer et se reconfigurer tout au long de notre vie, est à la fois un atout et un obstacle pour nous transformer : les connexions neuronales se renforcent quand elles sont utilisées souvent. La force d’une habitude provient de ces réseaux surexploités et surperformants. Face au frêle chemin neuronal d’un nouveau comportement, l’autoroute des habitudes imposes sa loi ! Le seul moyen d’implanter un changement consiste à répéter encore et encore la nouvelle pratique afin de créer une nouvelle autoroute neuronale. La persévérance est l’indispensable allié du changement.
3. Le biais de négativité
Notre propension naturelle à repérer et cristalliser les événements négatifs nous oriente fortement vers les inconvénients de toute nouvelle situation.
Faire du changement une force
Instaurer un changement, c’est se frayer un chemin dans une forêt dans laquelle nous n’avons peut-être jamais mis les pieds et le revisiter jusqu’à ce qu’il nous soit complètement familier. C’est seulement par la répétition de nouvelles expériences que les mécanismes de la récompense de notre cerveau sont contrecarrés et que de nouvelles connexions neuronales sont développées pour induire le changement. Bien sûr, savoir qu’il est possible de changer et connaître la façon d’y arriver ne signifie pas que la partie est gagnée, mais au moins, malgré les échecs répétés, nous savons que c’est possible et qu’en étant motivée, en établissant des objectifs atteignables, en étant accompagné par des proches ou des professionnels, on peut tout à fait y arriver.
Changer est avant tout un processus d’apprentissage. N’hésitez pas à tester le programme CARE pour changer et vivre votre rentrée sereinement et bien dans vos baskets !
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Accueillir le changement : sortir de sa zone de confort et activer la neuroplasticité, notre cerveau est adaptable !
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